vendredi, octobre 30, 2009

Message de Manon SVE à Rio de Janeiro (Brésil)

Le SVE a été pour moi une expérience très enrichissante. Sur le plan humain, où j'ai rencontré des personnes extrêmement ouvertes, généreuses avec une réelle envie d'échange.
Pour apprécier un SVE , il faut avant tout avoir un esprit ouvert et un désir de ce laisser vivre a la manière des habitants, de s'imprégner de leur culture.
Ce SVE de 6 mois m'a donné du recul sur ma vie en France, mes motivations, ma culture.
Je conseille aussi aux volontaires de partir dans le pays choisis en ayant des bases solides de la langue.
Cela pour une intégration, un échange plus rapide, plus facile.
Rio de Janeiro est une ville étonnante, magnifique que je conseille a tous en passant.

Message de Nicolas Martin SVE à Lobau (Allemagne)

salut

Pour donné des nouvelles après un mois passé en Allemagne. Tous ce passe bien. Mon travail est bien. j'ai eu mon 1er séminaire qui s'est déroulé sur Hanovre
malgré un temps très mauvais. J'ai trouvé cela super bien organisé malgré que le train qu'il y est eu un accident avec le train. il a duré 10 jours.
pour mon intégration , j'ai commencé à faire du foot en club et les gens sont super. Je connais pas grand monde encore mais j'espère que ça viendra vite.
ma relation avec ma tutrice se passe bien dans l'ensemble. Tout se passe bien pas de problème. Pour langue c'est du mais je progresse petit à petit à mon rythme. Bon je crois que j'ai tous dis. De toutes façon un problème surviendrais vous serez au courant.

Nicolas Martin

mardi, octobre 13, 2009

Message de Dimitri SVE à Yerevan, Arménie

Tout écrit qui traite de l’Arménie, quel qu’il soit, ne peut omettre de consacrer quelques phrases, sinon plus, au symbole qui rassemble tous les Arméniens du monde entier: Ararat.
C’est la raison pour laquelle, avant d’aborder tout autre sujet, je souhaite vous parler de cette magnificence qui au cours des siècles et malgré tous les malheurs auxquels elle a pu assister, a conservé sa beauté immaculée.


Ararat fut également auteur biblique, et pas des moindres. C’est en effet à son plus haut sommet que Noé décida d’amarrer le jour du Grand Déluge; son choix n’était alors pas anodin. Outre le fait que Arménie allait devenir sous peu le premier pays du monde à adopter officiellement le christianisme pour religion, la montagne sacrée fut préférée aux autres pour ses qualités physiques naturelles: Le plus grand de ses deux sommets (Grand Massis) mesure ainsi plus de 5100m. Le deuxième (Petit Massis) culmine à environ 3850m.
C’est donc avec une grande fierté et une certaine émotion que l’on contemple Ararat depuis la République Arménie, lorsque les nuages veulent bien nous le laisser admirer. Lors de ces instants de grâce, Ararat éblouit alors par sa beauté originelle tout Yerevan.
Ainsi, quand le temps est clair et le ciel dégagé de tous nuages, je peux à loisir l’observer, et chacun de ces instants est magique.
Du balcon de ma chambre, Ararat me parle. Il me délivre tous les secrets de la vie. Il me conseille, me rassure, m’apaise. Lorsqu’Ararat est face à nous, immense, tous nos doutes disparaissent, pour laisser place à cette unique suffisance, à cet unique bonheur.
Lorsque l’on a la chance de l’admirer, on se rend compte d’une chose essentielle: ce n’est pas nous qui le regardons, c’est lui qui veille sur nous.
De mon appartement, son image m’apparaît presque tous les matins, lorsque l’aube vient tout juste de se lever, et que l’air frais vient me frapper le visage.
J’ai en effet la chance d’habiter un appartement immense, d’où la vue sur Ararat est magnifique. Certes, j’habite à environ 10km du centre-ville de la capitale, ce qui amène des inconvénients : eau pas toujours potable surtout en été, immeuble datant de l’ère soviétique, coûts des transports journaliers ; mais la proximité d’Ararat et d’une église arménienne typique compense largement.
De plus, l’ambiance de quartier est totalement différente de celle du centre-ville. Ici, tous les voisins me connaissent, me parlent ; ils m’invitent chez eux, et je fais de même. Les employés des magasins où je vais faire quelques courses, ainsi que les vendeurs de fruits et légumes qui vendent sur des étals au bord de la route, me reconnaissent, et nos discussions sont très amicales. Ici, il y a également une grande entraide.
Autant de différences avec le centre-ville de Yerevan. Dans le centre, la population est plus distante, plus froide. Les églises sont assez rares, les maraîchers encore plus.
Il y a aussi beaucoup de touristes, ce qui transforme considérablement les mentalités.
On pourrait dire que le quartier où je vis est une petite ville rurale, loin des discothèques, de la vie mouvementée ;il y a cependant quelques night-clubs mais ceci est un fléau qui touche tout Yerevan et ses environs.
Bref, la vie est plaisante ici.
Mon appartement est typiquement soviétique : de grandes pièces, pour presque autant de balcons, très spacieux, mais âgé.
Une vieille télé, pas de lave-linge ni lave-vaisselle.
Mais la République Arménie, ce n’est pas que Yerevan !
Même si plus d’1 millions de personnes vivent dans la capitale (pour une population totale estimée à environ 4millions), et que toutes les structures administratives s’y trouvent…
D’autres villes, d’autres lieux présentent des centres d’intérêts importants.
Je pense à Etchmiadzine, lieu saint, où se concentre tout ce qui en rapport avec la religion apostolique arménienne (religion chrétienne officielle de la République Arménie). Cet à cet endroit que se trouve la cathédrale qui fut construite pendant les premières années de l’adoption du christianisme.


Juste derrière, se trouve la résidence du Catholicos (représentant des apostoliques Arméniens). De plus, on peut visiter les musées qui juxtaposent la sainte architecture, pour y voir des milliers d’objets d’art religieux, parmi lesquels se trouve la lance qui transperça la poitrine de Jésus Christ.
Autre lieu important, Khor Virap (Fosse Profonde). C’est dans cette fosse que fut jeté Saint Grégoire l’Illuminateur, pendant 13 longues années, sur ordre de Tiridate III, alors roi Arménie
Saint Grégoire l’Illuminateur est celui qui a amène l’évangélisation de l’Arménie au christianisme dès 301, soit 11 ans avant l’Empire Romain.


Cette fosse, sur laquelle trône l’église construite sur ordre du roi (après sa guérison par Grégoire), est visitable. C’est quelque chose de vraiment impressionnant de se trouver dans la fosse, où le christianisme arménien est né.
La République Arménie est un pays montagneux. De nombreux monts sont donc accessibles aux randonneurs !


Les plus connus et aussi sans doute les plus beaux, sont l’Aragatz (plus de 4000m), le mont Spitaksar (plus de 3500m), et le mont Sevkatar (environ 3200m).
La région de Lori (nord de la République Arménie) est également une très belle région, ou la nature tient encore une place importante.


La 2ème ville de la République Arménie (Gyumri) est aussi un lieu à visiter. Je ne m’y suis malheureusement pas encore rendu, mais je compte y aller.



Autre passage obligé : Sevan. Ce lac, dont la superficie est d’environ 1416kilomètres carré, se situe à 1916m d’altitude, et est entouré de montagnes.
Seulement, n’espérez pas trop pouvoir vous baigner dans une eau à température agréable, car celle-ci n’excède jamais les 18 degrés !
De plus, il vous faut bien vous protéger du soleil, car on brûle plus que ce que l’on ne bronze, à Sevan !
Mais ce coin est tout de même magnifique, et mérite que l’on s’y rende.
Bref, je ne veux pas consacrer ce texte en guide touristique, c’est pourquoi je m’arrête ici.
Mais sachez que la République Arménie est le parfait compromis entre la nature, la montagne, la vie rurale et la vie mouvementée de la ville. Ici, vous pouvez faire de longues randonnées, tout comme vous amusez et sortir avec des amis dans les nombreux bars, pubs, night-clubs (et oui !), discothèques, etc. de la capitale.
Autre passage obligé : Sevan. Ce lac, dont la superficie est d’environ 1416kilomètres carré, se situe à 1916m d’altitude, et est entouré de montagnes.
Seulement, n’espérez pas trop pouvoir vous baigner dans une eau à température agréable, car celle-ci n’excède jamais les 18 degrés !
De plus, il vous faut bien vous protéger du soleil, car on brûle plus que ce que l’on ne bronze, à Sevan !
Mais ce coin est tout de même magnifique, et mérite que l’on s’y rende.


Bref, je ne veux pas consacrer ce texte en guide touristique, c’est pourquoi je m’arrête ici.
Mais sachez que la République Arménie est le parfait compromis entre la nature, la montagne, la vie rurale et la vie mouvementée de la ville. Ici, vous pouvez faire de longues randonnées, tout comme vous amusez et sortir avec des amis dans les nombreux bars, pubs, night-clubs (et oui !), discothèques, etc. de la capitale.
Yerevan est une ville qui ne dort jamais, sachez-le !

Concernant un peu plus mon volontariat ici, tout se passe très bien. L’encadrement est parfait, alliant soutiens et libertés. Soutiens en cas de problèmes et soucis. Libertés de mouvements, libertés professionnelles également.
En bref, je suis libre comme tout citoyen ici, tout en étant « protégé », encadré.
De plus, mon projet traite de sujets qui me plaisent : webmastering, travaux graphiques, engeering avec des organisations arméniennes d’Europe, etc.
Comme je suis d’origine arménienne, travailler comme volontaire européen ici me plait beaucoup. Après mon SVE, dans quelques mois seulement maintenant, j’ai de nombreux projets pour ici.

Cette expérience m’a énormément apporté :
-Connaître une autre culture (même si je connaissais déjà la culture arménienne, les Arméniens habitant en France ont des différences culturelles avec les Arméniens habitant en République Arménie).
-Rencontrer d’autres volontaires européens, d’autres motivations, d’autres mentalités.
-Gagner de la confiance en moi, voir les fruits de mon travail et me sentir utile.
-Etre un peu plus sociable, et laisser tomber certaines barrières, certains préjugés.
-Vivre parfaitement en osmose avec le pays, comme tout autre citoyen.
-Acquérir de nouvelles connaissances professionnelles.

Ce volontariat n’a donc été que du bonheur, et m’a donne de nouvelles perspectives d’avenir.
Ce n’est pas souvent que j’ose une gratitude envers les instances européennes, mais force est de constater que tous les volontariats européens mis a dispositions par la Commission Européenne sont un franc succès et répondent très souvent aux entières attentes des volontaires.